Un article de Sud Ouest sur la manifestation vendredi 10 juin 2011 contre la fermeture d'une classe maternelle à l'école Francis De Pressensé
« École en danger », c'était le message inscrit, hier matin, sur un morceau de tissu noué aux barreaux des fenêtres de l'école maternelle Francis de Pressensé, proche de la place de la Victoire.
Sifflets en bouche et frappant les casseroles à coup de louches, une cinquantaine de parents d'élèves contestent, dès 8 h 20, la fermeture possible d'une classe de maternelle à la rentrée. À ce jour, « 119 élèves sont prévus pour septembre prochain », déclare la directrice de l'école. Or, tous les ans, l'école reçoit des inscriptions tardives. Si l'école arrive à 120 inscrits, la fermeture n'aura pas lieu.
« Je connais une mère de famille qui désirait inscrire son enfant ici. La mairie lui a fait une dérogation pour Paul Bert sans en parler à l'école Pressensé », assure un parent d'élève.
La mairie bloquerait-elle les inscriptions pour faire disparaître une classe à Pressensé ? Joint par « Sud Ouest », Fabien Robert, maire-adjoint du quartier, a confié que le blocage des inscriptions pour obtenir la fermeture d'une classe « a pu traverser l'esprit de certains. Mais pas à la mairie ! » Il a affirmé qu'il soutenait les parents et que le dossier dépendait de l'Inspection académique qui devait assumer sa responsabilité. Mais cette dernière aurait soutenu aux parents d'élèves que c'était la mairie qui gérait le nombre d'inscrits…
Pour démêler le vrai du faux, Emmanuelle Keller, déléguée des parents d'élèves, a réclamé, hier, une confrontation entre Fabien Robert et l'Inspection académique, en présence des parents d'élèves et enseignants de Pressensé.
Une suppression de classe engendrerait une moyenne de 30 élèves par classe, contre 23 aujourd'hui.
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